Love_mom

Je m'appelle Ginette. J'aime lire , écrire, aller au cinéma,

Tuesday, February 21, 2006

Cosmétique du courage

Mon amie Céline et moi avons regroupé nos nouvelles afin d'en faire un recueil. Le titre: Cosmétique du courage
Vous pouvez lire la nouvelle qui porte ce titre sur le blog. Nous avons posté le manuscrit à plusieurs maisons d'édition. Et maintenant nous espérons... Un seul manuscrit sur cent est publié, ce qui veut dire que nos chances sont meilleures qu'à la loterie. L'action nous appartient... pas le résultat.
Pour connaître le "rapport" avec la photo il faut lire l'histoire.

Un recueil de nouvelles

COSMÉTIQUE DU COURAGE

Octobre. Jeudi après-midi. Un ciel plombé obstrue la verrière recouvrant la partie rénovée d’une grande surface. D’un pas morose, j’arpente les rayons du magasin. Sans ressort. Insensible au chant des sirènes. Au détour d’une allée, je suis pourtant happée par un halo de félicité. D’un blanc glacé, éclatant comme un soutien-gorge neuf. Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Je suis au rayon Cosmétiques.
Des jeunes filles lumineuses papillonnent au centre de leur atoll respectif. Des perles de verre dans un écrin ivoire et or. Elles arborent des coiffures rigides, excentriques, striées de mèches ardentes. Des cils interminables s’accrochent à leurs paupières étoilées. Clones longilignes dans leur sarrau de coton craquant.
Près de moi, une femme élégante sollicite un conseil. Un ongle laqué glisse pianissimo sur son front brillant. Effleure son menton flétri. Qui acquiesce. La vendeuse pointe un produit au nom cabalistique, puis un autre, enchâssé dans un boîtier de métal argenté. Elle souffle à l’oreille de la cliente des mots qui nagent dans le nectar et l’ambroisie : soin lissant, gommage clarifiant, gel apaisant…
Je cherche à échapper au magnétisme de l’endroit, en évitant de m’approcher des comptoirs vitrés. Cassée depuis toujours, je ne peux rien m’offrir pour enjôler mon amour-propre. D’ailleurs, j’ai l’habitude de rester sourde à ces promesses à l’eau de rose : traitements anti-âge, anti-rides, anti-usure, anti-abandon… En réalité, je suis surtout fascinée par l’harmonie singulière qui règne autour de moi. Un état de grâce qui réside dans la symétrie, le lustre et la quiétude. Seuls les parfums se disputent violemment l’attribution des lieux.
« Voulez-vous un échantillon de notre nouvelle fragrance? » me demande une bouche corail. « ARDEUR! un nom rempli d’allant. Vous l’aimerez. » J’accepte en souriant l’éprouvette lilliputienne au contenu incolore. Verse quelques gouttes sur la face interne de mon poignet. L’odeur est capiteuse. « Il faut attendre quelques minutes avant de se prononcer… » m’informe la vendeuse.
De retour à la maison, je m’écroule sur une chaise en fermant les yeux. Machinalement, je tâte mon pouls. À chaque pulsation cardiaque, l’esprit volatil du parfum me ramène au cadre impeccable du rayon Cosmétiques. Et pour y arriver, je suis bien forcée de fermer les yeux… La maison semble avoir été occupée par une armée en déroute. Des inuksuit de vaisselle sale occupent le comptoir de la cuisine. La poussière roule sur le plancher comme ces buissons emportés par le vent sur la route des Prairies. Des vêtements avachis envahissent tous les meubles et des taches gommeuses adhèrent aux chaussures. Depuis quand est-ce que je vis dans ce bordel?
Grisée par les effluves du parfum, je décide de m’attaquer à la salle de bains. Je frotte, désincruste, astique et polit avec ardeur. La vue d’un lavabo rutilant ranime mon courage. La baignoire projette à son tour des reflets irisés. À la fin, je peux enfin poser un regard approbateur sur ce décor aveuglant. Prendre un bain? Oh! que non! J’enfile plutôt un peignoir de coton, d’un blanc glacé comme un soutien-gorge neuf, et je m’assois sur l’abattant de la cuvette pour me soûler d’ordre et de beauté…
Ma foi! je ne suis pas loin de toucher à la perfection des choses.

G.B.


Sunday, February 12, 2006

12 février 1990

12 février 1990, à 13hrs29, naissance de notre plus gros bébé. Elle pesait 9lbs6onces. Un record dans la famille, si je ne m'abuse. Elle aurait pu s'appeler Catherine, puisque c'était le prénom le plus populaire à cette époque, mais ma petite Flavie s'appelle Gabrielle.

BONNE FÊTE GABRIELLE AMOUR ET BISOUSXXXXXXXXX




Thursday, February 02, 2006

Jour de la marmotte


2 février Jour de la marmotte

À sa naissance Julien a fait une petite marmotte de lui-même. Il s'est approché du trou pour voir son ombre, puis il a reculé, il est revenu: "Je sors ou je ne sors pas" et il est sorti. Oui mesdames et messieurs, il a vu son ombre le 2 février 1983. Et l'hiver fut bien long malgré tout à Havre St-Pierre.

BONNE FÊTE JULIEN! ON T'AIME XXXXX