C'est pas de sa faute...

Voici une représentation de l'ancêtre du Doc Mailloux. Un pied dans la bouche, c'est nul. Mais deux, c'est pire...

Il y était!

Tintin ne pouvait pas manquer la Gay pride, c'est lui qui l'a organisée.

Martine! Une pute?

Ducond et Ducont souhaitent rencontrer Martine...

Fille de clubs !!!

Eh! oui... je suis une fille de clubs. Après mon club de lecture et mon club d'écriture, voilà que je suis membre du ciné-club des jeunes vieux (ou vice versa) de l'université Laval. Pour septembre, nous devions aller voir «Toi» de François Delisle et «L'homme de sa vie» de Zabou Breitman( la fille de la blonde de Thierry la Fronde). «Toi» fut descendu en flammes. Personnellement, je n'ai pas beaucoup aimé ce film non plus. J'ai eu l'impression que François Delisle avait eu juste envie de filmer sa blonde, Anne-Marie Cadieux, et son pote, Marc Béland, ensemble tout nues pas de bas, pour le plaisir de les filmer. Il a oublié de nous raconter une histoire... «L'homme de sa vie» fut un peu plus apprécié, mais les membres du club ont reproché au film l'abondance des symboles et son esthétisme à outrance. En octobre nous irons voir Soie.
J'aurais bien aimé discuter du dernier Ang Lee, «Désir danger», mais un monsieur a dit:«Trop de Chinois!» ou des «Promesses de l'ombre» de Cronenberg, mais ces dames ont dit «Trop de violence!», j'ai donc perdu mes élections, ça... c'est pas bien grave, j'ai l'habitude. Car il y a eu également le merveilleux «Contre toute espérance» de Bernard Émond qui a été choisi pour notre prochaine rencontre. Les comédiens sont très émouvants. Évidemment, Guylaine Tremblay est toujours parfaite dans son casting habituel post-Caro, mais qu'est-ce que Guy Jodoin devait être content de sortir de ses rôles de ptit comique. Dans la revue du Clap, on dit que Bernard Émond «ne juge ni ne culpabilise...» hum! Je pense qu'il juge tout de même un peu beaucoup les résidants du château... Ce qui n'est pas pour me déplaire, la scène avec les téléphonistes qui perdent leur emploi, c'est du vrai Ken Loach. Un seul bémol, l'espèce d'autarcie conjugale du couple formé par Gilles et Réjeanne, il me semble que ça cadrait mal avec les personnages. Une amie, une soeur, un père ou une mère aurait pu combler un certain déficit du côté «réalisme». Il y avait bien Gildor, mais il me semble que ce n'était pas assez. Toutefois, je respecte le choix du réalisateur, Bernard Émond ne multiplie jamais gratuitement les rôles secondaires. Et je lui donnerai sûrement un beau 9/10 à la prochaine réunion du ciné-club.
P.S. Lorsque nous sommes allés voir le film Raymond et moi, nous étions seuls dans la salle, j'imagine que ça arrive à tout le monde un jour. Raymond n'a donc pas été forcé de faire fonctionner ses organes internes en silence et il a beaucoup aimé le film.

CHANT'APPART???

En novembre, j'irai entendre France Léa en chant'appart. Je suis bien certaine que vous avez une vague idée de ce que peut être un chant'appart... En fait, c'est un genre de spectacle hybride obtenu grâce au croisement d'une soirée Tupperware et d'un bon vieux Balconville Musicorama (que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître...)
Ça prend peu de choses. Un appart + une vingtaine de personnes + un artiste. En général émergent (ou has-been?) et qui n'a pas les moyens de s'offrir une petite salle qui coûte malgré tout le gros prix. Certains artistes souhaitent d'ailleurs tout simplement se rapprocher ainsi de leur public, puisque le concept est très chaleureux. Les spectateurs déboursent quelque chose comme 20$ et tout l'argent va à l'artiste. Cat from Japan a déjà organisé un chant'apart à ses débuts, mais les gars ont oublié de taxer leurs invités...
France Léa que je ne connais pas du tout, mais alors pas du tout, serait une espèce de Clémence Desrochers lyonnaise. C'est mon amie Jacqueline qui va la recevoir chez elle, à la demande de son ami Pierrôt qui était propriétaire des Oiseaux de passage à Limoilou. Pour en savoir plus sur France Léa...
francelea.free.fr/